Pour appréhender l’univers du vin, rien de tel que d’avoir les bonnes « cases » dans lesquelles ranger toutes les informations. Il suffit pour débuter de connaître les trois dimensions de cet univers : la couleur, le type et le style.
L’univers qui nous entoure et dans lequel nous nous déplaçons possède trois dimensions : largeur, longueur et hauteur. De même, on peut repérer tous les vins facilement à partir de trois caractéristiques : leur couleur, leur type et leur style.
Si cette analogie scientifique vous effraie un peu, prenons un autre chemin pour « démêler » le sujet, et passons à une comparaison… capillaire !
Trois couleurs
Eh oui, le vin, c’est comme les cheveux ! Ce que l’on remarque en premier, c’est la couleur : blond, roux ou brun pour la chevelure ; blanc, rouge ou rosé pour le vin. Une couleur qui dépend du raisin, rouge ou blanc, que l’on utilise pour l’élaborer.
Quatre types
Vient ensuite le type, qui dépend de la nature même du cheveu : fin ou épais, raide ou bouclé… Pour le vin, deux facteurs entrent en jeu : la présence (ou non) dans le vin de sucre ou de bulles.
Si le vin n’a pas de sucre résiduel, il sera sec ; s’il en possède, il sera doux. Si le vin n’a pas de bulles, il sera dit tranquille ; s’il en a, il sera effervescent. Il en résulte quatre types différents, dont le plus commun est bien sûr le vin « sec tranquille ».
Une infinité de styles
Enfin, il y a le style. C’est une affaire de goût, et tous les goûts étant dans la nature, il y en a une infinité ! Carré, brosse, frange, dégradé… pour les cheveux ; léger, corsé, minéral, fruité, boisé… pour les vins. On peut néanmoins en distinguer neuf, qui sont décrits dans cet autre article.
Le conseil de Charlotte
La couleur est une évidence, mais on confond souvent type et style. Une confusion qu’entretient le flou autour du qualificatif « sec », désignant un type, utilisé à tort comme synonyme d’acide (qui est un style).