Les mots du vin

anneau entou­rant le gou­lot de la bou­teille pour résis­ter à la pres­sion du bouchon. 

désigne une famille d’arômes rap­pe­lant l’odeur du baume, de l’encens ou de la résine. 

bou­teille de cham­pagne d’une conte­nance de 16 bou­teilles nor­males (12 litres). 

fût en chêne uti­li­sé pour l’élevage et la garde des vins. Sa conte­nance est de 225 litres en Bor­de­lais (bar­rique « bor­de­laise »), 228 en Bour­gogne (pièce), 215 en Beau­jo­lais, 230 dans le Maine-et-Loire et 240 à 250 dans la Sarthe. La bar­rique peut être aus­si uti­li­sée pour la vini­fi­ca­tion des blancs. Même si elle est plus coû­teuse et plus dif­fi­cile à maî­tri­ser qu’une cuve sur le plan de la régu­la­tion des tem­pé­ra­tures notam­ment, elle pré­sente plu­sieurs avan­tages non négli­geables, comme une fer­men­ta­tion plus douce (due au petit volume) ou un apport d’arômes et de gras. 

tech­nique de remise en sus­pen­sion des lies au cours de l’élevage d’un vin, effec­tuée à l’aide d’un bâton. Cette opé­ra­tion a pour but d’apporter du corps et des arômes au vin. 

nom don­né au vin bour­ru dans cer­taines régions comme le Val de Loire. 

expres­sion uti­li­sée, sur­tout en Cham­pagne, pour dési­gner des vins blancs issus inté­gra­le­ment de cépages blancs.

désigne un vin blanc issu de cépages noirs, par exemple un cham­pagne obte­nu avec du pinot noir et/ou du pinot meunier. 

pièce en bois ou en verre ser­vant à bou­cher l’orifice supé­rieur d’une bar­rique. En début d’élevage, la bar­rique est pla­cée « bonde des­sus » ; puis, quand le vin est sta­bi­li­sé, elle est mise « bonde sur le côté ». 

cham­pi­gnon micro­sco­pique qui attaque les rai­sins en automne et pro­voque la pour­ri­ture noble, à l’origine de la concen­tra­tion en sucre des baies, condui­sant à l’élaboration de vins liquoreux. 

solu­tion fon­gi­cide à base de sul­fate de cuivre et de chaux, uti­li­sée pour com­battre cer­taines mala­dies cryp­to­ga­miques, dont le mil­diou et le black-rot. 

le terme peut avoir deux accep­tions dif­fé­rentes. Il peut dési­gner l’ensemble des carac­tères olfac­tifs per­çus par le nez ou seule­ment les carac­tères aro­ma­tiques liés à l’élevage ou au vieillis­se­ment. Syn. (dans le pre­mier cas) : nez. 

par­ti­cules solides conte­nues dans le moût (bouts de pel­li­cules, pépins, rafles et levures) qui sont éli­mi­nées par sou­ti­rage (débour­bage).

abré­via­tion de bret­ta­no­myces, famille de levures à l’origine d’une très mau­vaise odeur qui peut être évi­tée par un trai­te­ment pré­ven­tif à l’anhydride sul­fu­reux ; odeur désa­gréable et dif­fi­cile à décrire (entre l’ammoniaque, les crottes de sou­ris et la basse-cour), due à l’association des bac­té­ries lac­tiques et des bret­ta­no­myces. Syn. : goût de souris. 

opé­ra­tion de viti­cul­ture consis­tant à rame­ner la terre autour des pieds de vigne durant l’hiver, afin de pro­té­ger ceux-ci du froid. Verbe : but­ter la vigne.